
CHANSON : Les Noëls de mon enfance…
Petit cadeau pour souligner Noël qui approche à grands pas et accompagner ces moments magiques et parfois un peu nostalgiques du « Temps des Fêtes »
Bonus dans la suite de l’article…
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Lire la suiteLa neige ne sera peut-être pas au rendez-vous pour tout le monde (et certains l’apprécient plus que d’autres) mais le temps des fêtes reste une période privilégiée pour apprécier ces moments avec sérénité.
Disponible sur Bandcamp et sur la plupart des services de téléchargement et diffusion en ligne. (Itunes, Google Play, Spotify, etc.)
En vous souhaitant à tous de Joyeuses Fêtes et une Excellente Année 2016
Daniel DeShaime
Cap-Chat – Décembre 2015
Nous traversons tous au cours de notre vie des périodes où nos connaissances, notre expérience, ne nous servent à rien. Nous faisons face à l’inconnu. Ce qui nous permet alors d’avancer ne vient pas de ce que nous savons mais de ce que nous sommes.
Florian était de St-Octave-de-l’Avenir. Tous les gens de St-Octave ont vécu une épreuve qui a marqué leur vie. Après avoir créé un monde, une communauté où ils pouvaient vivre, aimer, construire ensemble un avenir, ils ont été dépouillés de tout ce qu’ils avaient réalisé. Chassés de la terre dans laquelle ils avaient mis leur cœur et sur laquelle ils avaient patiemment établi une communauté humaine et fraternelle.
Ce que l’on montre, ce que l’on vend aujourd’hui : ces montagnes bleues, ce paysage grandiose, ils y vivaient. Florian y avait grandi, y avait appris le respect des autres et l’amour de ce pays. Il a continué par la suite à travailler et à lutter pour, un jour, récupérer enfin la terre de son enfance, l’héritage de sa famille.
Ce n’était pas seulement une question de biens, mais aussi un symbole, un exemple. Montrer qu’il faut parfois lutter pour une certaine justice. Apprendre aux plus jeunes qu’il vaut la peine de se battre pour protéger ce qu’on a construit avec courage et honorer en même temps la mémoire de ceux qui l’ont fait avant nous.
Florian a connu plus tard la dure épreuve de la maladie. Face à l’inconnu, il est resté ce qu’il était, un homme bon, un homme digne et fort. C’est pourquoi nous lui rendons hommage et espérons que son âme a trouvé une paix bien méritée, dans un monde meilleur.
Salut à toi Florian ! Ceux que tu as aimés, ceux qui t’aimaient et qui t’aiment toujours, sont là aujourd’hui. Et en attendant de se retrouver tous ensemble, nous te promettons de faire notre possible… pour ne pas trop te décevoir… maintenant que tu as tout ton temps pour nous regarder nous débrouiller…
Merci Florian de ce que tu nous as montré. Dans la joie comme dans les épreuves.
Daniel DeShaime
Cap-Chat – Septembre 2015
Sujet : Village Grande-Nature
J’ai rencontré aujourd’hui (29 Août) Monsieur Gérald Pelletier, propriétaire de Village Grande Nature, St-Octave-de-l’Avenir. Comme vous le savez peut-être, Village Grande Nature a été mis en vente ces derniers jours.
Inutile de préciser que je suis avec intérêt ce qu’il advient de St-Octave-de-l’Avenir depuis la fermeture du village en 1971. Suite à l’annonce parue ces derniers jours concernant la mise en vente de Village Grande Nature, beaucoup de gens se tournaient vers moi pour de l’information. J’ai donc pris la peine de rencontrer M. Pelletier, histoire de donner l’heure juste et de ne pas colporter n’importe quoi.
Lire la suiteAlfred Deschênes qui nous a quitté dernièrement, était mon oncle. Mon oncle « Ti-Fred » comme on disait. Lors de la messe des funérailles à l’église de Cap-Chat, où la famille était réunie le 31 Juillet dernier, son fils Donald a dit, en hommage à son père, un texte que j’ai trouvé très beau. En voici un extrait ci-dessous…
Daniel DeShaime – juillet 2015
Mon père, Alfred, aimait travailler de ses mains.
Il a passé sa vie à rafistoler, réparer, construire,
À planter, à soigner ses arbustes.
Mais il était aussi un homme de coeur.
Quand on avait besoin d’une oreille, il écoutait;
Si on avait besoin d’avancer, il ouvrait la marche;
Besoin de rire, il nous racontait une bonne blague;
Quand on avait besoin de se reposer, il nous tendait un siège;
Besoin de réfléchir, il faisait silence;
De pleurer, il posait sa main sur notre épaule;
Quand on avait besoin de voir, il dégageait l’horizon;
Besoin de partir, d’aller faire sa vie,
il ouvrait la porte toute grande;
Quand on avait besoin d’être rassuré, il était tout simplement là, bienveillant;
On aurait eu besoin de la lune, il serait monté la décrocher.
Pour Alfred, chaque être humain avait sa valeur, sa richesse;
Chaque lieu avait ses couleurs et ses odeurs;
Chaque enfant son avenir et son chemin, chaque animal son territoire;
Il comprenait la fragilité comme la grandeur des choses;
Quand il était là, on était bien, on était mieux.
…
Texte de Donald Deschênes – juillet 2015
Le 3 Mai est un jour particulier qui vaut d’être célébré par une chanson.
Bonne écoute
Daniel DeShaime – Mai 2015